« Dans les détails, le diable est toujours là »

C’est l’une des étapes clé du parcours de l’Arche aux innovateurs : la réalisation du Proof of concept (POC). Si le POC démontre que notre idée est réalisable, que notre produit fonctionne, il n’est pas la version finale, celle qui sera commercialisée.  Neuf jours après le déconfinement, l’incertitude demeure quant à la fabrication réelle de notre prototype au FabLab. Néanmoins, nous avons engagé le processus lors d’un atelier (toujours en visio 😞) pour arrêter la liste des composants. Une séquence où il a été question d’électronique, des possibilités offertes avec l’Arduino et de la façon de procéder.

 

Le cerveau de notre produit : l’Arduino

 

L’Arduino désigne « une carte de composant électronique où se trouve un microcontrôleur contrôlant des modules d'environnement ». On peut ainsi mesurer plein de choses : taux d’humidité,  température de l'air ambiant, détecter des mouvements, afficher l’heure, contrôler les lumières… Pour notre projet de cave à légumes, une première initiation avait eu lieu en classe virtuelle. Cela reste léger mais la séquence nous avait éclairés sur les possibilités offertes par cet ingénieux outil et accessible. Il existe plusieurs cartes Arduino dont les caractéristiques sont plus ou moins riches. Nous pensons utiliser une carte Arduino Mega 2560.

 

Sur la base de notre analyse fonctionnelle, nous sommes rentrés dans les détails, faire le tri des fonctions technologiques et par conséquent avec quoi allons-nous les réaliser. Le choix des composants est nécessaire pour arrêter le coût global de notre POC, coût aussi utile pour affiner notre business plan.

Aux termes de deux heures d’atelier, la sélection est quasi arrêtée. L’un des outils mis à notre disposition est la fiche de conception👉 :

Reste à décider si notre prototype sera doté d’un écran LCD ou pas, à définir la disposition des composants, quelle interface homme-machine réaliser… Des interrogations pour lesquelles les lumières de Régis et Michel, nos coachs, ne seront pas de trop, sans parler du code.

 

Un travail scrupuleux nous attend : constituer la fiche conception, s’assurer  des caractéristiques physiques des composants (tension maximum, puissance, poids) et vérifier le tout, encore et toujours ! Pour finir de border ces aspects électroniques, nous gardons à l’esprit que le budget prévu par la formation est limité à cent euros. Bon, on est quand même sereins : 110 € possible aussi 😏.

 

Quid de la fabrication ?

 

Comme évoqué plus haut, le POC n’est pas le produit de base de notre business plan. Nous ne sommes donc pas tenus de le fabriquer à l’échelle, d’autant qu’une impression en 3D risque d’être long… Nous envisageons le recours à la découpe laser, et cela se prépare. Nous devons « calepiner », c’est-à-dire lister les pièces à découper et préparer un fichier avec des pièces planes.  Reste à décider quels types de matériaux (bois, contre-plaqué, plexi, bambou) et d’assemblage. De l’avis de nos coachs, tout semble bien parti. Et tout comme nous, nous attendons la mise en pratique….et voir 👀, en vrai, ce POC. Quand ? That is (still) the question…

 

Bouchra

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Fred (lundi, 01 juin 2020 20:42)